Tajine aux olives
Publié dans la catégorie Recettes algériennes – Saveurs d’Exil
Le tajine aux olives de ma maman est l’un des plats que je refais le plus souvent. À chaque fois, c’est un peu d’elle, d’Oran, de notre mémoire familiale que je fais mijoter. Le parfum des épices, la douceur du poulet fondant, l’acidité légère des olives… Mes amis s’en régalent, et moi, je m’y ressource. C’est un plat simple, mais chargé de sens, un vrai pont entre mon héritage algérien et ma cuisine d’aujourd’hui.
Ingrédients (pour 4 à 6 personnes)
1 poulet FERMIER entier coupé en morceaux (ou 6 cuisses de poulet)
300 g d’olives vertes dénoyautées
2 oignons moyens, émincés
- 1 citron confit haché
4 gousses d’ail, écrasées
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à café de curcuma
1 cuillère à café de gingembre moulu
1/2 cuillère à café de Safran
1 bouquet de coriandre fraîche
1 bouquet de persil plat
Sel, poivre
À servir avec des frites fraîches maison.
Préparation
Dans un plat allant au four, dispose le/les morceaux de poulet.
Ajoute la coriandre, le persil, le citron confit finement haché, les oignons émincés, l’ail écrasé, le curcuma, le gingembre, le safran, le sel et le poivre.
Mélange bien pour enrober chaque morceau de poulet de la marinade.
Le secret de ma maman : ne surtout pas ajouter d’eau. Le poulet libérera sa propre sauce pendant la cuisson grâce à la marinade.
Couvre le plat d’un film aluminium et laisse mariner au frais pendant au moins 2 heures.
Préchauffe le four à 180°C. Enfourne le plat, toujours couvert, pendant environ 1 heure, jusqu’à ce que le poulet soit tendre et que la sauce ait bien réduit.
Dix minutes avant la fin de la cuisson, ajoute les olives pour les faire légèrement rôtir avec le poulet.
Optionnel : si tu veux ajouter des pommes de terre, incorpore-les 25 minutes avant la fin de la cuisson. Coupe-les en quartiers pour qu’elles cuisent à cœur dans la sauce.
Ce plat se savoure avec du pain maison. Le poulet est fondant, les olives relèvent la sauce, et l’ensemble raconte une histoire de transmission. À chaque bouchée, je pense à ma mère, à nos repas partagés, et je souris en voyant mes amis se resservir avec plaisir. Ce tajine, c’est plus qu’une recette : c’est une part de moi.